Présentation
Le village de Gryon, dans les Alpes vaudoises, est en émoi : dans le temple gît un cadavre, nu, allongé sur la table sainte à l’image du Christ crucifié. À l’extrémité du couteau qui lui a transpercé le cœur, un message : » Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres ! » L’inspecteur Andreas Auer est convaincu que ce meurtre est le premier acte d’une mise en scène macabre et symbolique. Peu à peu, les secrets que certains villageois auraient préféré garder enfouis refont surface et viennent semer le trouble dans ce lieu d’habitude si paisible…
Mon avis
Direction la Suisse avec ce roman qui m’a permis de découvrir son auteur. La quatrième de couverture m’avait intriguée et j’ai eu la chance de gagner ce premier opus grâce à Lecteurs.com et les éditions Pocket.
Le décor est planté dès le début de la lecture. Un petit village, un homme retrouvé mort dans le temple avec une mise en scène recherchée. Ce meurtre est l’occasion pour le lecteur de découvrir l’inspecteur Auer, son équipe ainsi que son compagnon Mickaël, journaliste.
Nous allons suivre l’enquête de près tout en ayant avec parcimonie, le point de vue du tueur. Ce dernier n’est jamais loin de l’enquête, rôde, voit tout et met tout en oeuvre pour mener à bien son plan.
L’enquête se révèle difficile dans ce huis clos villageois où tout le monde se connaît et où chacun a ses secrets, ses craintes et ses soupçons.
L’histoire est bien construite, le style permet une lecture aisée. L’auteur invite le lecteur à faire partie du village.
J’ai bien aimé les intrusions du récit du tueur car ça permet d’entrer dans son cerveau, sa conscience. En revanche ça m’a un peu vite mis sur la bonne piste et donc le suspense s’en trouve impacté.
Le dragon du Muveran n’en demeure pas moins un bon roman qui plonge le lecteur dans un monde à part, une coupure dans le temps et l’espace. Un auteur à découvrir.
♥♥♥♥♥