La face cachée de Ruth Malone – Emma Flint

face cachée ruth malone

Présentation

1965. Une vague de chaleur déferle sur le Queens, banlieue ouvrière de New York, et plonge ses habitants dans un état léthargique. Un matin ordinaire, Ruth Malone, mère célibataire aux allures de star hollywoodienne, constate la disparation de ses deux enfants.
Peu après, le corps de la petite Cindy est retrouvé abandonné sur un chantier, son doudou encore à la main. Lorsque, quelques jours plus tard, la dépouille de son fils, Frankie Jr, est découverte dans des conditions similaires, des voix accusatrices s’élèvent contre Ruth.
De la voisine qui a toujours eu des doutes aux médias avides de scandale, tout le monde semble avoir quelque chose à lui reprocher.
Mais qui est Ruth quand personne ne la regarde ?
Cette  » mère  » dont les amants entrent et sortent de sa vie depuis des années et qui ne verse pas une larme devant les corps sans vie de ses enfants.
Alors que presse, opinion publique et tribunaux condamnent Ruth avant l’heure, un seul homme va tenter de découvrir qui est vraiment cette femme : nouvelle Médée monstrueuse ou victime innocente ?

Mon avis

Dans un quartier tranquille, un jour c’est le drame. Au réveil Ruth ne trouve pas ses deux enfants dans leur chambre. Elle part en vain dans les rues à leur recherche. Son ex-mari viendra à son secours, tentera de l’aider. Car de l’aide elle va en avoir besoin, dès la disparition, la police représentée par Devli voit en elle la mère tueuse. Mais il n’y a aucune preuve pour l’inculper. Pourtant la vie que menait et que mènera Ruth a de quoi délier les langues. Qui est cette mère qui n’éprouve aucun chagrin et qui ne pense qu’à être bien habillée et maquillée alors que c’est la peine qui devrait se lire sur son visage?

Un seul homme sera présent tout au long de l’affaire: Pete. Un jeune journaliste habitué aux articles peu intéressants et donc peu lus. Il va profiter que son collègue est en vacances pour prendre l’affaire à son compte. Ce sera pour lui l’occasion de prouver à son chef ses valeurs. Mais la réalité est bien difficile, Pete a bien du mal à écrire quelques lignes sur une affaire délicate et qui n’avance pas. Le temps passe et rien de nouveau.Pete a pourtant réussi à établir des contacts avec Devlin et le voisinage de Ruth… Mais rien…

Pourtant Devlin est de plus en plus certain d’être sur la bonne piste, pour lui aucun doute, la mère est coupable, il lui faut juste des preuves… Pete quant à  lui se rendra vite compte que ce que demande le journalisme ne lui correspond pas, en tout cas pas sur cette affaire dans laquelle il se sent de plus en plus impliqué. Trop impliqué? Certainement puisqu’il va en perdre son poste.

Ceci lui permettra enfin de voir l’histoire sous un jour nouveau et de se lancer tête baissée dans une bataille délicate: prouver l’innocence de Ruth.

Une histoire bien écrite, le style est plaisant, la lecture est fluide. Les personnages sont attachants et mystérieux. L’intrigue prend de l’ampleur au fil des pages et nous nous retrouvons dans un huis clos dans ce quartier du Queens. Une seule envie: connaître la vérité. Jusqu’au bout cette idée sera obsession et ce même une fois la dernière page tournée…

Préparez-vous à rencontrer Ruth Malone, vous ne le regretterez pas…

♥♥♥♥

Le sacrifice des dames – Jean-Michel Delacomptée

sacrifice des dames

Présentation

Au début du XVIe siècle, les Ottomans menacent le royaume de Hongrie. Le comte Gabor, joueur d’échecs hors du commun, gouverne le comitat de Paks, une province imaginaire du royaume. Sa fille Judit, joueuse d’exception elle aussi, se désespère de l’apathie de son père face au péril turc. Elle voudrait le remplacer au plus vite. Sa mère, la comtesse Livia, nourrit une ambition semblable. Rivales, toutes deux se haïssent, pendant que Gabor passe ses journées à boire. Pour parvenir à ses fins, Judit trame un projet diabolique. Elle le mènera jusqu’au bout, sans peur et sans pitié. Alors naît sa légende.

Mon avis

Je remercie les Explorateurs de la rentrée littéraire d’Orange pour la découverte des romans de la rentrée littéraire. Tous les avis des Explorateurs sur http://www.lecteurs.com.

XVI ème siècle, Judit, fille du comte Gabor et de la comtesse Livia, n’a qu’une idée en tête : prendre la place de son père pour gouverner le comitat de Paks. Mais sa mère a la même ambition et toutes deux se haïssent.
Le comte Gabor est un grand joueur d’échecs et a transmis cette passion à sa fille qui est une joueuse de talent et suit la voie de son père.
Face au péril de sa patrie, Judit va tout mettre en œuvre pour mener à bien son projet et s’emparer du pouvoir.

A travers ce roman Jean-Michel Delacomptée nous plonge dans un univers baroque. Nous voyageons dans un autre temps, une autre époque. Le dépaysement est total. Ce dépaysement tient non seulement par l’histoire mais et surtout par le talent de l’auteur. Je suis admirative de ce dernier car j’ai vraiment eu l’impression de lire un récit du XVI ème siècle aussi bien par le vocabulaire que par la tournure des phrases. A aucun moment j’ai eu l’impression de lire un auteur contemporain. En revanche, les descriptions y sont nombreuses et très longues. Il y a énormément de détails qui nous sont donnés. Cela ralentit le rythme de lecture et j’ai donc eu régulièrement des difficultés à apprécier certains passages. Lors de la partie d’échecs plusieurs faits rendent ce passage difficile à lire : les descriptions des déplacements alourdissent énormément la lecture. De même les tenues des personnages présents à ce moment sont très très détaillées et donc très longues. Tout cela casse l’intrigue et fait perdre de l’intérêt à ce passage pourtant crucial de l’histoire.
Mon impression sur la lecture globale du roman est donc assez mitigée.L’histoire demeure tout de même intéressante car j’ai eu envie de terminer le livre pour savoir si Judit allait mener à terme son projet. Un certain suspense s’installe au fil des pages et c’est ceci qui permet de tenir le lecteur jusqu’au bout du roman. De plus le récit qui prend place dans une époque très éloignée de la notre permet de se plonger dans une autre façon de vivre, d’autres mœurs. J’ai eu l’impression de lire un roman historique car de nombreux détails m’ont donné la sensation d’être réels et non inventés par l’auteur.
Je dirai donc que ce roman est plutôt destiné à un public affectionnant les romans historiques car nous avons réellement la sensation d’en lire un, pour les autres pourquoi pas le découvrir car l’histoire est originale et cela permet de varier les lectures.

♥♥♥♥♥

Leur séparation – Sophie Lemp

leur séparation

Présentation

Sophie Lemp fête ses dix ans, quand ses parents divorcent. Trente ans plus tard, c’est avec le regard d’une petite fille devenue adulte qu’elle revit cette séparation. Pourquoi cette blessure, commune à tant d’enfants, est-elle si difficile à cicatriser ?
« Une fêlure d’enfance, toute de pudeur, de justesse et de sensibilité. » Philippe Delerm

 » Ce samedi matin de janvier, ma mère m’attend à la sortie de l’école. Comme les autres jours, nous remontons la rue des Boulangers mais, au lieu de nous arrêter au carrefour, nous prenons à gauche dans la rue Monge. Je me retourne et aperçois un camion de déménagement garé en bas de notre immeuble. Ma mère serre ma main dans la sienne. Je n’ai pas envie de parler, je pense au camion, aux cartons, au salon qui demain sera à moitié vide. Je pense à mon père. Désormais, j’irai chez lui tous les mercredis soir et un week-end sur deux. Ma mère s’est organisée pour que je passe l’après-midi et la nuit chez une amie. Avant de partir, elle me dit Profite bien de ta journée, amuse-toi, essaye de penser à autre chose. Je hoche la tête mais je sais que jamais plus je ne penserai à autre chose. « 

Mon avis

Je remercie tout d’abord les Explorateurs de la rentrée littéraire d’Orange pour ce qui a été mon coup de coeur de la rentrée 2017. Je vous invite également à lire d’autres avis sur ce roman sur le site http://www.lecteurs.com.

L’auteur a connu le divorce de ses parents à l’âge de 10 ans. 30 ans plus tard l’écriture lui permet de revenir sur cette période douloureuse de son enfance mais de sa vie également. Elle nous partage à travers son roman ses souvenirs, ses joies, ses pleurs de ce qu’étaient et de ce que sont devenus ses parents à ses yeux.

Dès les premiers mots je sais que je vais aimer cette histoire et cet auteur que je ne connais pas car j’ai tout de suite pensé à « La Gloire de mon père » de Pagnol. L’on sait immédiatement que nous sommes dans une autobiographie, le récit d’un enfant devenu adulte. Avec le titre je pensais qu’il allait y avoir le moment fatidique de l’annonce de la séparation mais dès la première page cette séparation est déjà actée. Car le sujet du livre n’est pas de savoir pourquoi ils ont divorcé, le sujet du livre est la séparation vue par l’enfant unique qui se retrouve dans ce tourbillon émotionnel du déchirement de ses parents. Et c’est dans ce choix que se trouve le génie de l’auteur. Sophie Lemp jongle entre souvenirs de la vie d’avant, celle avec des parents unis, et souvenirs plus tristes de sa nouvelle vie d’enfant de parents divorcés. Le tout en nous faisant oublier que c’est un adulte qui se livre. J’ai réellement eu l’impression d’écouter les confessions d’un enfant tant les souvenirs étaient peints avec une pure sincérité.
Le style est agréable à lire car j’ai eu l’impression non de lire mais d’être la confidente, que cette petite fille venait se confier à moi. Ses souvenirs deviennent les miens, ses émotions sont les miennes.
Au fur et à mesure l’émotion est de plus en plus forte. Son récit est poignant car si commun et pourtant si douloureux. De nombreux enfants aujourd’hui subissent le divorce. Les adultes essaient en général de tout faire pour que cela se passe bien tout comme les parents de Sophie. Pourtant à travers ce qu’elle nous livre on se rend compte que cela reste une blessure profonde qui marque à jamais l’enfance et même l’âge adulte.

J’ai été particulièrement touchée car en dehors du sujet du divorce, ce livre nous montre le ressenti des enfants face à la vie, comment ils perçoivent ce qu’il se passe, ce qu’est pour eux l’enfance. Quand on lit cette histoire, à chaque instant on se remémore sa propre enfance et ce même si l’on n’a pas connu le divorce mais et surtout on se met à la place de nos enfants. Que leur restera-t-il de cette magnifique période de la vie qu’est l’enfance ? Une chanson ? Une photo ? Un souvenir de vacances ? A la fin du récit on se rend compte qu’un petit rien peut rester un souvenir heureux ou triste pour l’enfant qui deviendra un adulte. Toutes ces petites choses sur lesquelles, nous adultes, nous passons bien trop vite et qui sont tant de racines pour nos enfants. Un livre qui donne envie de prendre son temps, de protéger au mieux nos enfants des difficultés de la vie. Un livre qui donne envie de dire à nos parents, que oui tout va bien et qu’ils ont été de bons parents. Un livre qui m’a fait énormément de bien par les émotions si différentes par lesquelles je suis passée.

Un livre profond, intime, qui tout en traitant d’un sujet actuel, nous permet de revivre notre enfance et celle de nos enfants. Un roman touchant, poignant mais qui fait tellement de bien. Une pure réussite !

♥♥♥♥♥

L’héritier – Joost de Vries

l'héritier

Présentation

Quand il apprend le décès de son mentor Josip Brik, le philosophe spécialiste du métadiscours sur Hitler, Friso de Vos est anéanti. Profitant de sa détresse, un certain Philip de Vries, inconnu total, occupe alors le devant de la scène, multiplie les apparitions télévisées et devient le successeur de Brik aux yeux du monde entier.

Refusant de se laisser reléguer au second plan, Friso se rend à Vienne pour un colloque, bien décidé à montrer qu’il est le seul vrai connaisseur de l’oeuvre de Brik et son unique dauphin. Mais quand on le confond avec l’imposteur, Friso décide de se prêter au jeu.

Se jouant de la culture universitaire, mêlant références littéraires et culture pop, le roman nous entraîne dans l’univers de l’intelligentsia internationale où la réalité compte moins que ce qu’on en dit. Une satire universitaire cinglante, un conte absurde extrêmement érudit.

Joost de Vries nous offre un grand roman, avec des scènes en miroir ou en poupées russes, des jeux d’identité en cascade, un nombre incroyable de références historiques et littéraires. Un conte absurde extrêmement érudit, fin, intelligent et maîtrisé.

Mon avis

Merci aux Explorateurs de la rentrée littéraire d’Orange pour cette jolie découverte. Retrouvez d’autres avis sur ce roman sur http://www.lecteurs.com

Josip Brik est un intellectuel reconnu dans son milieu pour ses travaux sur le métadiscours sur Hitler. Friso de Vos est son ami, son confident, son élève, celui qui suit ses pas, sa pensée. A la mort accidentelle de Brik, un certain Philip de Vries arrive sur le devant de la scène, il se présente comme étant le successeur de Josip Brik qui était son mentor, son idole. Friso voit d’un très mauvais œil cet autre, ce double de lui-même, cet usurpateur. De là Friso va mettre en place une vengeance intellectuelle.

J’avoue avoir été quelque peu déstabilisée au début de la lecture par le style assez particulier de l’auteur : un récit décousu avec un vocabulaire très intellectuel et universitaire.

Mais très vite je m’y suis habituée, renouant peut-être avec mes années d’études et leur ambiance très particulière. J’ai fortement apprécié les diverses anecdotes et les moments de récits au présent. Les anecdotes de Friso et Josip sont emplies de colère, de douceur, d’amertume, de rancœur, de regret, d’amour et d’amitié. Tout ce qui crée ce sentiment particulier que l’on connaît que très rarement dans une vie et qu’est ce que l’on nomme Amitié avec un grand A. L’intrigue se met en place très doucement puisque les cent premières pages ne servent qu’à son installation.

Cependant, ce début de récit ne semble pas long car les anecdotes permettent de faire connaissance avec les personnages comme avec des personnes que l’on vient de rencontrer lors d’un repas par exemple. J’ai pris énormément de plaisir à faire leur connaissance et les écouter faire le récit de leurs souvenirs. Une certaine forme de suspense se met en place durant cette première partie du récit et j’avais hâte de connaître la suite. Que ce soit l’envie de connaître de nouvelles anecdotes, de nouveaux souvenirs que de découvrir ce que Friso va mettre au point pour parvenir à atteindre son objectif.

L’écriture est très subtile et intelligente. Le vocabulaire est recherché. Ceci peut parfois ralentir la lecture mais dans l’ensemble le roman se lit facilement et l’histoire est agréable à lire sans temps mort, elle est originale et est menée intelligemment jusqu’à son terme. La fin est travaillée et surprenante. Le rapport à l’histoire et notamment à Hitler est bien intégré dans le récit et sert à l’intrigue.

Le seul bémol pour ma part, est le nombre assez important de personnages, dont le foisonnement a pu me faire perdre le fil du récit. Peut-être également parce qu’ils étaient présents comme personnages mais souvent cités dans une anecdote.

Il reste que ce roman a été réellement une jolie découverte pour moi. J’avais peur de ne pas aimer, en lisant la lecture de la quatrième de couverture, mais j’ai apprécié l’auteur, son style, l’histoire originale qui nous est racontée. L’intrigue est bien menée, bref, un cocktail réussi pour un très bon moment de lecture. Un livre à découvrir d’urgence !

♥♥♥♥♥

Etre, tellement – Jean-Luc Marty

etre tellement

 

 

Présentation

Dans un village de pêcheurs du Nordeste brésilien, Antoine Delacourt attend Everton qui le guidera dans le Sertão, une région de l’intérieur du pays. Rescapé d’un tremblement de terre en Asie, Antoine ne se défait pas des morts, de leurs regards… Une fin d’après-midi, il aperçoit une femme sur la dune, côté mer de la maison. Louise Fabre n’a pas rejoint son fils et son mari à São Paulo. Simple fugue ? Rupture ? Quant à Everton Dos Santos, il espère de ce travail de guide qu’il sauve sa famille de la faim. A priori, rien ne relie ces trois personnages qui se retrouveront, à bord d’un pick-up, à traverser une terre vouée à la malédiction des sécheresses.
Dans Être, tellement, se révèlent des deuils inattendus, le mystère amoureux, mais aussi la mémoire tragique du Sertão. Un roman qui libère, dans un même souffle littéraire, le difficile mouvement vers l’Autre et la renaissance des êtres à eux-mêmes.

Mon avis

Merci aux Explorateurs de la rentrée littéraire d’Orange grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman. Vous pouvez retrouver les différents avis sur ce livre sur le site http://www.lecteurs.com.

Le récit commence par la rencontre avec Antoine Delacourt, nous sommes au Brésil, il est là pour tenter de se remettre du traumatisme qu’il a vécu au Bangladesh : un tremblement de terre. Il se soigne avec foule de médicaments et surtout par l’alcool. Il est au Brésil pour rendre service à un ami et tenter par la même occasion de renouer avec sa profession, pour réaliser un reportage dans le Sertao. Mais avant son départ il va rencontrer Louise Fabre, dont nous faisons la connaissance dès le second chapitre. Louise est une femme dans la tourmente. Elle a décidé de ne pas rentrer retrouver son mari et son fils à Sao Paulo. Elle restera là dans le Nordeste. Puis vient la rencontre du troisième personnage principal, le guide d’Antoine dans le Sertao, Everton, qui doit faire face à d’importantes pertes financières à cause de son élevage de crevettes. Ces trois destins vont se réunir contre leur gré, leurs destins vont se croiser, ils vont livrer leurs émotions, leurs vies, leurs pensées profondes, inavouables.

 

Dès le début j’ai été transportée par le style de l’auteur qui se transforme même en peintre. Son écriture est poétique, les tableaux se succèdent devant les yeux du lecteur. J’ai vu comme si j’y étais les paysages brésiliens se dessiner au fil des mots. Un pur bonheur littéraire ! Le voyage est agréable, les personnages prennent toute leur ampleur dans ces merveilleux décors et l’intrigue se met en place au fil des pages. J’ai très vite eu envie de savoir, d’avoir des réponses aux questions laissées en suspens. La curiosité d’entrer dans les vies des personnages. Et en même temps, je ne savais pas vraiment ce que je voulais découvrir, je me suis laissée porter par les personnages et ce qu’ils désiraient que je connaisse d’eux, de leur vie et de leurs attentes.

Cette atmosphère dure environ la moitié du roman et c’est un réel bonheur. Puis au moment du voyage il y a une cassure dans le rythme, j’ai eu l’impression que l’histoire s’enlisait, que le récit comme les personnages n’avançaient plus… La poésie picturale ne faisait plus autant effet. Peut-être par la tournure que prend l’histoire à ce moment ? Je ne saurais dire… J’ai tout de même aimé la fin de l’histoire et le récit de la seconde moitié du roman mais en étant moins émerveillée par ce à quoi je pouvais m’attendre au début du récit.

 

Globalement c’est un roman agréable à lire qui permet de voyager par les mots, l’histoire est intéressante et les personnages attachants. Le sujet permet un questionnement et une réflexion sur l’être humain. Une seconde partie qui peut paraître moins réussie que la première mais qui ne m’a pas empêche d’apprécier ma lecture. Un livre que je conseille pour le style de l’auteur qui est magnifique. Le Brésil n’a jamais été aussi près de vous…

♥♥♥♥♥